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Ishikawa était ma prochaine destination. Il me fallait un navire digne de ce nom pour naviguer en toute sécurité sur Grandline. D'après les informations que je détenais, cette île était habitée par une population plutôt riche, au point que plusieurs bases de la marine y sont installés pour garantir la sécurité des habitants. De plus, Ishikawa était une île touristique qui attirait bon nombre de commerçant, civil et peut-être même des pirates. On pouvait dire que c'était le lieu idéal pour se reposer un peu avant de mettre le cap sur Grandline. Malheureusement pour les pauvres habitants et les dirigeants de cette île, je ne me rendais pas là-haut pour passer des vacances. Non … Du tout ! Mon objectif était de m'équiper et de m'enrichir pour regagner la route de tous les périls. Si les personnes que je trouverais sur cette île coopèrent, je ne ferai de mal à personne. Dans le cas contraire, je me verrai obligé de faire quelques grabuges. En parlant Ishikawa, la voilà désormais visible au large. Alors qu'un léger sourire se dessina sur les coins de mes lèvres, un navire inconnu surgit au loin nous lançant un boulet de canon.

« Susanoo faut faire quelque chose, sinon tu vas finir au fond de l'océan. » Déclara Karasu d'un air inquiet

« Je sais. » Rappliquai-je d'un air plutôt serein. « Regarde, le navire arrive dans notre direction. J'ai l'impression que c'est une bande de cinglé qui ne tiennent pas à leur vie. » Poursuivis-je d'un air amusé.

Une trentaine de soldats, un capitaine grossier, un pavillon orné d'une tête de mort … C'était des pirates, cela ne faisait pas l'ombre d'un doute. Les voilà désormais à une vingtaine de mètres de nous, ils pouvaient nous couler à tout moment.

« AHAHAHAHA !!! Un géant et un oiseau qui parle, c'est notre jour de chance les gars. On va les capturer et les vendre au marché d'esclaves. » Lança le capitaine sur un ton plutôt arrogant.

C'était donc ça les pirates ? Non, non et non ! Ça ne pouvait pas être vrai. Les pirates dont on me conta leur histoire pendant mon enfance n'étaient pas aussi pathétiques que ceux qui me font face. Teach, Edward, law ou encore Doflamingo, eux c'étaient des véritables pirates qui ont bouleversé le monde. Ceux qui me faisaient face c'était des guignols qui tentaient tant bien que mal à jouer aux pirates. Je ne pouvais qu'être consterné par leur image. Frustré également du manque de respect dont ils firent preuves, je tins mon sabre de mes deux mains et je me levai pour leur montrer mon véritable visage.

« J'ignorai que les morts peuvent faire un tel exploit. » Déclarai-je d'un sourire narquois.

HARETSU

Je concentrai rapidement une onde sismique sur le bout de ma lame et je le lançai en direction du navire des pirates en carton. Quelques boulets de canons me furent balancé, mais heureusement ma technique explosa au bon moment pour détruire non seulement le boulet de canon, mais également leur ridicule rafiot. L'onde de choc faillit m'envoyer au fond de l'océan, mais heureusement j'ai su mettre mon pond la où il fallait au bon moment pour éviter à notre radeau de chavirer.  Quelques instants plus tard, notre radeau s'arrêta sur les côtes de Ishikawa. Loin derrière nous, on pouvait apercevoir des navires de la marine qui se mobilisait, sans doute attiré par l'onde de choc qui envoya nos agresseurs au fond de l'océan. Il n'était pas question d'affronter les forces de l'ordre. Je devais donc être prudent pour le vole d'argent et d'un navire neuf. Alors que nous marchions vers la ville principale, une excellente idée me traversa l'esprit.

« Karasu, je te laisse faire le tour de l'île et repérer nos objectifs. Une banque et un navire digne de ce nom. Une fois que tu auras accompli ta mission retrouve-moi et j'irai faire le sale boulot. » Déclarai-je d'un léger sourire. « En attendant, je vais me remplir l'estomac sans attirer l'attention sur moi. » Poursuivis-je massant délicatement mon ventre.

« Bonne idée ! À tout à l'heure dans ce cas, je compte sur toi pour me garder quelque chose à me mettre sous le bec. » Enchaîna Karasu avant de voler en direction du nord.

Lui garder quelque chose à se mettre sous le bec ? Il avait de l'humour ce Karasu... Bon, dans quel restaurant je vais rentrer ? Celui de gauche m'avait l'air pas mal, je sentais un doux parfum de viande bien fris. Cependant, celui d'en face dégageait l'agréable odeur d'un poisson qui me rappelait terriblement le nouveau monde. Alors que j'étais en plein réflexion du restaurant dans lequel j'allais aller, quelque chose d'anormal me perturba et attira toute mon attention. En effet, une petite foule se forma devant un immeuble à une dizaine de mètres et de gauche à droite, on pouvait apercevoir des soldats de la marine qui se mobilisaient pour encercler le bâtiment qui semblait être un bar. Je m'étais certes promis de ne pas attirer l'attention sur moi, mais je ne pouvais pas rester là les bras croisés alors qu'un spectacle allait avoir lieu sous mes yeux.

Les civils semblaient prendre leurs jambes à leur cou pendant que la marine avaient encerclé tout le bâtiment demandant à un bandit de se rendre sans résister. Je m'approchai plus près pour pouvoir mieux apprécier le spectacle. Je me mis derrière les soldats de la marine qui aperçurent que ma taille leur faisaient de l'ombre. Ils ne purent s'empêcher de se retourner. Ils semblaient ne pas apprécier ma présence. L'un d'eux me parlait sur un ton arrogant me demandant d'aller jouer ailleurs. Cela ne me plut pas, je ne pus donc m'empêcher de le frapper violemment l'envoyant ainsi valser contre le mur.  Je me rendis compte que je vins de commettre une erreur, mais il était trop tard pour le réparer. Tous les soldats avaient désormais les yeux rivés et les armes pointées sur moi.

« Espèce d'enfoiré tu as frappé le lieutenant D'zar, rends-toi ou nous serons dans l'obligation de tirer. » Déclara un autre soldat

« Pufff !! M'excuser ne changera pas les choses avec vous. Tirez et qu'on n'en finisse bandes de larves ! »

A peine eus-je le temps de dégainé mon sabre que les tires fusèrent. Deux me touchèrent au niveau de l'épaule, trois autres sur le bras gauche et une me frôla le visage.  Quelle rapidité ! Heureusement, je parvins à temps à contrer les autres avec mon sabre en tournant sur moi balayant ainsi tous les soldats avec mon arme qui me servait d'un redoutable hélice. Le bouc dont j'étais l'auteur obligea les personnes à l'intérieur du bar à sortir à l'extérieur. Les civils dans les alentours prenaient leurs jambes à leurs cous et les soldats de la marine arrivaient de tous les côtés, des vrais cafards.